Le Président de la République a par ailleurs annoncé un plan pour la rénovation thermique des écoles.
Madame Brulin, j’en viens à votre question. Dans certaines circonstances par nature imprévisibles à l’heure actuelle – une période de froid intense, le rythme de remise en charge des centrales nucléaires, les contraintes liées aux importations d’électricité, etc. –, il se pourrait, comme la Première ministre l’a indiqué, que des délestages programmés en peau de léopard, c’est-à-dire par secteur, surviennent.
Des établissements scolaires pourraient alors être concernés, mais les parents d’élèves et les élèves seront, bien entendu, prévenus de ces délestages, qui pourraient intervenir le matin, soit de 8 heures à 10 heures, soit de 10 heures à 12 heures. Le périscolaire pourrait également être touché de 18 heures à 20 heures.
Nous sommes obligés d’anticiper ces événements, car, sans électricité, les écoles et établissements scolaires ne peuvent pas accueillir les élèves dans des conditions de sécurité convenables, les systèmes d’alerte incendie étant désactivés.
Aussi, dans cette hypothèse qui, par définition, n’est pas certaine au moment où nous parlons, il pourrait être nécessaire d’organiser la rentrée des élèves en début d’après-midi, avec ou non l’ouverture de la cantine, selon une prévisibilité et une géographie que je ne peux pas déterminer à l’heure actuelle.