Je suis très heureux d’être ici ce soir pour aborder la question de l’enseignement agricole devant vous. Cela prouve notre volonté, à mon collègue Pap Ndiaye et moi-même, mais aussi celle de l’ensemble du Gouvernement, de reconnaître la spécificité de l’enseignement agricole. Nous sommes persuadés que chaque jeune doit pouvoir trouver sa voie.
Tout d’abord, en ce qui concerne la question des effectifs, il ne s’agit pas tout à fait de l’histoire de la poule et de l’œuf, monsieur le rapporteur spécial. Les effectifs scolaires sont en légère baisse, mais les effectifs en apprentissage sont en hausse ; au total, les effectifs sont donc stables, voire en légère hausse.
L’objectif est bien de mettre en adéquation les effectifs avec les besoins des élèves. Voilà ce à quoi nous nous employons dans ce budget.
Quelques chiffres sur l’enseignement agricole : 18 000 agents relèvent du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire ; il y a plus de 800 établissements, qui sont très présents dans les territoires – c’est un ancrage précieux – ; nous comptons 155 000 élèves, 57 000 apprentis et 16 000 étudiants dans l’enseignement supérieur ; enfin, 200 métiers sont enseignés dans ces établissements. C’est dire la variété et la diversité de l’enseignement agricole dans notre pays.
De plus, le taux de réussite est exceptionnel – nombreux sont ceux qui le saluent. Ainsi, je me réjouis de la qualité de l’enseignement agricole.
Au travers de ce budget, nous avons avant tout cherché à encourager les équipes pédagogiques, qui sont très mobilisées et qui s’inscrivent dans une logique inclusive.
Je m’exprimerai à ce stade sur les amendements n° II-234 rectifié, II-450 rectifié, II-601 rectifié bis, II-876, II-941 et II-942 qui portent sur la question des moyens.
En écho aux propos de M. Brisson, nous mettons des moyens à la hauteur des besoins des élèves.
De nouveaux éléments figureront dans la future loi d’orientation et d’avenir agricoles. Permettez-moi cette expression qui va comme un gant à l’enseignement agricole : il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs.