Monsieur le ministre, il y a quelques semaines, j’ai reçu un groupe de parents, d’enseignants, de conseillers principaux d’éducation et d’élèves totalement abasourdis et indignés par la décision de fermeture de leur établissement, qu’ils venaient de découvrir durant les vacances de la Toussaint.
Six lycées professionnels sont visés, ainsi qu’un lycée général qui propose des formations artistiques uniques dans le domaine du spectacle vivant et de la danse. Vingt autres établissements, qui vont être contraints d’accueillir les élèves concernés à la rentrée prochaine, en subiront les conséquences.
Cette décision est incompréhensible ; pire encore, elle est justifiée par une nécessité de sobriété énergétique, ce qui explique la forme de cet amendement.
La facture énergétique de ces établissements imposerait donc leur fermeture. C’est incroyable ! À la région Île-de-France, lorsque l’on parle de sobriété énergétique, certaines personnes comprennent « fermeture de lycées professionnels »…
Monsieur le ministre, pourquoi le ministère a-t-il laissé faire et soutient-il, de fait, cette décision ? J’ajoute que la région Île-de-France laisse entendre qu’elle procédera à chaque rentrée à une vague de fermetures de lycées professionnels à Paris.