La situation des femmes victimes de violences a été – vous le savez – une priorité du quinquennat précédent, et le demeure dans le mandat actuel.
Entre 2017 et 2022, le nombre de places d’hébergement allouées aux femmes victimes de violences conjugales et à leurs enfants a augmenté de 76 %. Je me suis rendu dans plusieurs de ces centres, il y a quelques jours, avec Élisabeth Borne et Isabelle Rome, notamment dans un centre de grande qualité à Amiens.
À l’occasion du troisième anniversaire du Grenelle des violences conjugales, la Première ministre a annoncé la création de 1 000 places supplémentaires pour atteindre un total de 11 000 à la fin 2023, comme vous l’avez relevé, madame la sénatrice.
Un montant de 110 millions d’euros sera ainsi consacré à ce parc de logements ; il faut y ajouter les nuitées que nous finançons – il y en a eu 1, 6 million en 2021.
Le Gouvernement a érigé cette politique en priorité, mais ces situations dramatiques dépassent largement la question du nombre de places et le problème ne se règle pas, à mon sens, à grands coups de financements. Nous devons évidemment protéger les femmes victimes de violences ; c’est le sens de l’engagement pris par le Première ministre en septembre dernier.
L’avis du Gouvernement est donc défavorable.