Vous connaissez l’attachement et l’attention que je porte au programme de renouvellement urbain, et particulièrement à cette très belle agence qu’est l’Anru.
Lors du quinquennat précédent, le budget alloué à l’Anru est passé de 5 milliards d’euros à 10 milliards, puis à 12 milliards. Ainsi, dans les années qui viennent, environ 48 milliards d’euros seront dépensés en faveur des quartiers populaires. Cette somme est extrêmement importante et une telle dynamique a rarement été atteinte. L’Anru continuera ainsi à changer la vie des habitants dans les quartiers où elle intervient.
Sur les 12 milliards d’euros de financement du NPNRU, je confirme que l’engagement de l’État s’élève à 1, 2 milliard d’euros. Je peux vous assurer que la trésorerie actuelle de l’Anru, de plus de 1 milliard d’euros, ne nécessite pas, à ce stade, un effort supplémentaire de l’État.
Comme vous l’avez dit, l’engagement pris par le Gouvernement d’apporter 300 millions d’euros pour le financement du NPNRU sur la durée du quinquennat sera tenu. Les crédits seront versés en fonction des besoins de l’Anru et du travail que nous mènerons avec l’agence.
Je veux vous rassurer : plus les collectivités font, plus l’Anru a besoin de décaisser, mieux c’est. Je ne doute pas de la volonté d’agir des uns et des autres. J’étais en déplacement pendant deux jours à Marseille pour constater l’avancée des programmes Anru ; je faisais déjà ce type de déplacement en tant que président de cette agence et je continuerai en tant que ministre.
L’important, pour les quartiers populaires, est que les projets se réalisent. Plus on demandera à l’Anru de décaisser, je le répète, mieux ça sera.