Je salue à mon tour le travail réalisé depuis plusieurs années sur ces travées, que ce soit par nos collègues Maurey, Chaize et Dagbert en 2019, ou, plus récemment, sous la direction de Bruno Belin dont l’excellent rapport se trouve sur les bureaux de tous les maires de communes rurales, qui s’en inspirent très largement.
J’en profite également pour saluer le travail réalisé par le Cerema, dont le conseil d’administration est présidé par Marie-Claude Jarrot, élue de Saône-et-Loire, pour accompagner les collectivités.
Monsieur le ministre, je me permets d’insister. Mercredi, nous avions une discussion avec l’une de vos collègues sur la prise en compte de la voirie communale dans le calcul de la dotation de solidarité rurale (DSR). Il nous a été expliqué que nous pouvions nous passer de ce critère.
Il existe donc une certaine continuité dans les réponses des différents ministres : après ne pas avoir pris en compte les routes communales, à présent, il s’agit de fermer les yeux sur les ponts…
Un véritable problème de sécurité se pose, mais aussi un problème d’attractivité et d’égalité d’accès à divers services pour nos concitoyens. Pensons aux activités agricoles ou aux infirmières et aux médecins se déplaçant à domicile. Il faut vraiment mettre le paquet sur ce sujet !
Je compléterai ce qui a été dit sur le manque d’ingénierie, en rappelant ce que nous vivons souvent dans nos territoires. Y compris dans les cas où l’intercommunalité reprend une compétence, il est très difficile de trouver des cofinancements, parce que, lors des commissions d’attribution de la DETR, le préfet nous demande de choisir un ou deux projets par communauté de communes.
Je ne parle même pas des départements, des régions ou de l’Europe, qui sont souvent peu réceptifs sur ce thème. Par conséquent, il nous faut une mobilisation nationale.