Monsieur le ministre, vu la gravité du sujet, il faut être sérieux. J’ai entendu le rapporteur spécial parler de 60 millions d’euros, vous-même de 50 millions…
Or près de 3 milliards d’euros sont nécessaires, dont 150 millions en urgence !
Il n’est pas possible, monsieur le ministre, de passer à côté d’un tel sujet. Il concerne tous les territoires. La situation pose de grandes difficultés aux élus locaux, notamment ruraux, et plus le temps passe, plus les choses se dégradent.
Nous vous parlons de la nécessité d’une mobilisation urgente. Nous vivons, comme l’a rappelé Fabien Genet, la réalité de la situation sur le terrain. Les collectivités et les agences départementales accompagnant les élus nous font remonter les problèmes.
Il faut maintenant passer au stade de la décision, et entrer en action. Le pont de Gênes est présent dans toutes les têtes, la même catastrophe peut arriver en France. Il ne sera pas possible de dire qu’on ne savait pas.
L’amendement est donc maintenu.