Cet amendement est intéressant, mais, à trop sectoriser les politiques publiques, nous aboutissons parfois à des incohérences.
J’ai par exemple découvert très récemment que, pour installer des capteurs de CO2 dans les écoles, une aide de l’État était prévue à hauteur de 8 euros par enfant, alors que, pour les crèches, où nous pouvons penser que les enfants sont encore plus sensibles à la pollution de l’air, il n’y a rien !
Ainsi, je crains que l’adoption de cet amendement ne participe de la tendance à saucissonner les politiques publiques qui, au bout du compte, en viennent à manquer quelque peu de cohérence.
La commission demande donc le retrait de cet amendement ; à défaut, elle émettrait un avis défavorable.