Il y a un peu plus d’une heure, Hervé Maurey nous décrivait le « mur d’investissements colossal », pour reprendre ses termes, qui se trouve devant nous dans le secteur ferroviaire.
Nous ne pouvons nous contenter de rester au pied de ce mur, malgré les incantations présidentielles, qui sonnent bien à mon oreille de Strasbourgeois, puisque notre réseau express métropolitain commencera à se déployer la semaine prochaine…
Ce mur, il nous faut au moins en commencer l’ascension. C’est l’objet de cette proposition de 1, 5 milliard d’euros de crédits supplémentaires, pour compléter les 2, 8 milliards d’euros prévus par le contrat de performance SNCF Réseau. Cette proposition est identique à celle qui avait été présentée sur les toutes les travées de cette assemblée lors de l’examen du PLFR pour 2022.
Cet amendement est donc une réponse à cette occasion manquée, comme l’a qualifiée le président de l’Autorité de régulation des transports (ART) que constitue ce contrat de performance SNCF Réseaux. Il vise à adopter la trajectoire pour doubler la part modale du train.
Comprenez, madame, messieurs les ministres, que cet amendement, par lequel nous espérons débloquer dix fois plus que notre collègue Tabarot par le sien – ce dernier ayant admis qu’il était conscient que ce ne serait pas suffisant – est un appel à une loi de programmation ferroviaire à la hauteur de nos ambitions partagées.