Je tiens tout de même à réagir à la déclaration de M. le ministre.
Tout d’abord, en ce qui concerne l’inscription budgétaire dans le PLF pour 2023, vous affichez une somme, monsieur le ministre, mais les fléchages sont invisibles. C’est tout le problème à l’heure actuelle.
Ensuite, vous ne vous positionnez pas politiquement sur une future loi de programmation qui nous permettrait de connaître clairement les priorités affichées et les objectifs annuels – nous ne les connaissons pas !
Vous citez le COI, mais à quoi cela nous renvoie-t-il ? Pas au PLF pour 2023, en tout cas… À une future loi de finances rectificative ? Est-ce un rendez-vous financier que vous nous donnez, puisque nous n’avons pas encore les éléments du COI ?
Nous sommes donc dans un flou total. L’absence de prospective est criante sur ces sujets, d’où les différentes interventions de nos collègues, afin d’afficher des montants à la hauteur de nos ambitions.
Vous courez plusieurs lièvres à la fois : aucune priorité n’est dégagée. Vous nous laissez penser que l’on pourra tout faire, tout financer – c’est ce que nous entendons. Voilà le fond du problème, monsieur le ministre, qui justifie l’intervention de l’ensemble de nos collègues sur le sujet.
Aussi, nous retirons les amendements n° II-1029 rectifié et II-1030, mais nous maintenons l’amendement n° II-1031, monsieur le président.