Je n’interviendrai pas souvent sur la question du ferroviaire, mais je tiens tout de même à prendre la parole pour abonder dans le sens des rapporteurs.
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt le rapport très dense, qui a demandé beaucoup de travail, de mes deux collègues de la commission des finances, Hervé Maurey et Stéphane Sautarel. Nous souhaitons qu’une suite soit donnée aux différentes recommandations qui y sont formulées.
Je salue également le travail des trois rapporteurs de la commission de l’aménagement du territoire, Philippe Tabarot, Évelyne Perrot et Hervé Gillé, qui ont produit un document particulièrement intéressant.
J’aurais volontiers cosigné les amendements visant les montants les plus élevés, par exemple 3 milliards d’euros, étant fils de cheminot et passionné du ferroviaire. Plus que le TGV, je soutiens le fret capillaire et les petites lignes en particulier. Celles-ci sont une part intégrante de l’aménagement du territoire.
Il est essentiel que des investissements soient portés par l’État, en partenariat avec l’ensemble des collectivités territoriales – les régions, les départements, les intercommunalités, notamment –, en matière d’infrastructures, pour sauver des lignes.
Nous savons qu’il reste beaucoup à faire. Mais je soutiendrai les amendements identiques des deux commissions, à l’ambition plus modeste quant au montant proposé.