La précarité énergétique ne concerne pas moins de 12 millions de personnes dans notre pays, soit 20 % des ménages français.
Depuis 2021, le prix de l’énergie connaît un emballement historique. Le gel des prix du tarif réglementé de vente du gaz et de l’électricité ne sera malheureusement pas à la hauteur pour beaucoup de ménages, qui ne pourront assumer cette nouvelle hausse de 15 %.
Le chèque énergie exceptionnel compris entre 100 euros et 200 euros a certes le mérite d’exister, mais il est loin d’être satisfaisant pour répondre aux besoins de millions d’usagers en précarité énergétique. Il ne suffira pas davantage à compenser les hausses continues du prix de l’énergie.
En moyenne, la facture de chauffage, qui s’élève à 1 600 euros pour un ménage normal, s’établit à 1 925 euros pour un ménage en précarité énergétique.
L’Observatoire national de la précarité énergétique préconisait en 2018 une revalorisation du chèque énergie à 710 euros, afin que le taux d’effort énergétique des familles ne dépasse pas 8 %.
Le présent amendement vise à porter le montant du chèque énergie à 710 euros en moyenne, en prenant en compte l’augmentation des prix de l’énergie en 2023.