Cet amendement vise à allouer 2 millions d’euros supplémentaires à VNF. Nous venons de parler d’investissement ; je parlerai de l’aspect fonctionnement. En effet, cet amendement pourrait permettre le recrutement de 40 ETP.
Vous savez, car nous en avons régulièrement parlé dans cet hémicycle, que VNF fait face depuis plusieurs années à une baisse chronique de ses effectifs. La perte s’élève à 90 ETP en 2020, à 99 en 2021, et à 30 en 2022 ; elle devrait s’élever à 60 ETP en 2023.
Si la modernisation en cours inscrite dans le contrat d’objectifs et de performance – M. le ministre délégué en a parlé – permettra de compenser ces suppressions, la logique veut néanmoins que la baisse des effectifs s’aggrave en 2025 et 2026 ; il faut passer ce cap de deux ou trois années pour éviter de gros problèmes de fonctionnement.
Pour l’instant, VNF est obligé d’employer des intérimaires à un coût 30 % supérieur à la moyenne. Une solution serait de recruter des personnes en contrat à durée déterminée – et je dis bien « déterminée » – pour les trois années au cours desquelles VNF connaîtra les transformations que je viens de mentionner. Ces transformations permettront aux personnes qui ont travaillé à VNF de voguer, à l’avenir, vers d’autres destinations professionnelles.