Le sujet est important. Je partage les préoccupations qui ont été exprimées.
Toutefois, il ne faut pas parler de suppressions d’emplois au sens où la capacité d’action de VNF s’en trouverait réduite. Il est question, comme vous l’avez rappelé, monsieur Tabarot, d’une stratégie de modernisation ; la preuve, les investissements sont là, comme nous venons de le mentionner. Aussi, dans le cadre de cette modernisation, certaines activités seront progressivement automatisées ; par conséquent, elles nécessiteront à terme moins d’emplois.
Pour cette raison, la trajectoire prévue dans le COP est à la réduction des emplois au total ; toutefois, des ETP de transition, comme on les appelle, sont prévus. Ces derniers sont nécessaires pour accompagner cette transition, afin qu’elle ne soit pas brutale.
La trajectoire prévoyait une réduction des emplois de transition de 80 ETP ; nous avons revu la baisse cet objectif, il est important de le rappeler. De fait, la suppression n’est plus que de l’ordre de 60 ETP. Un tel chiffre me semble soutenable.
Il y a quelques semaines, nous avons pris, Christophe Béchu et moi-même, l’engagement auprès des organisations syndicales et de la direction de l’établissement de faire un point au début de 2023 pour examiner si des ajustements supplémentaires sont nécessaires. Ainsi, nous prenons en compte les retours.
Nous avons adouci la trajectoire pour tenir compte du rythme de la transition, mais il faut soutenir l’effort. C’est à cette condition essentielle qu’il a été possible de dégager des moyens budgétaires consacrés aux dépenses d’investissement.