Je rebondis sur les propos du rapporteur spécial.
On ne peut vouloir ponctionner en permanence le programme 146 – c’est ce qui se passe en général quand on a besoin de rechercher des crédits de fonctionnement – et se plaindre ensuite à la tribune que les crédits d’équipement ne soient pas suffisants. Ce sont encore 321 millions d’euros qui ont été ponctionnés cette année.
Tout le monde est d’accord ici sur la nécessité et l’urgence de travailler sur la problématique de la restauration dans les armées, mais, encore une fois, pas en sacrifiant l’équipement du combattant.
Nous avons régulièrement l’occasion de nous exprimer sur ces sujets. Lorsque nous aurons de nouveau à débattre de l’exécution du programme 146 en 2023, certains viendront encore se plaindre de certaines baisses de crédit !
Je suis tout à fait favorable à ce que l’on fournisse des efforts considérables sur la restauration ; c’est même nécessaire. La LPM à hauteur d’homme, c’est aussi cela ! Pour autant, ces efforts ne doivent se faire au détriment des crédits du programme 146. Je laisse le soin au Gouvernement de trouver les moyens idoines pour améliorer la situation.