Intervention de Mélanie Vogel

Réunion du 5 décembre 2022 à 14h30
Loi de finances pour 2023 — État b

Photo de Mélanie VogelMélanie Vogel :

Il n’est pas besoin de rappeler l’importance considérable de l’éducation pour les générations de demain. Or les Françaises et les Français de l’étranger doivent, eux aussi, pouvoir accéder à un enseignement de qualité à un coût raisonnable.

Le problème, c’est que, après correction de l’inflation, le budget alloué à l’enseignement français à l’étranger a baissé de 11, 5 % depuis 2012. Au total, 500 postes ont été supprimés dans nos lycées. Cette politique a des conséquences concrètes : les Françaises et les Français de l’étranger voient les frais de scolarité exploser. Nos établissements comptent de plus en plus d’élèves, notamment en raison de la politique du chiffre d’Emmanuel Macron, qui veut doubler le nombre de ces derniers, mais, proportionnellement, avec de moins en moins d’enseignants et de personnels pour s’en occuper.

Ce désengagement de l’État profite évidemment au secteur privé, on en fait le constat partout au sein de notre réseau. Or il faut donner à l’AEFE les moyens de fonctionner autrement que par des hausses répétées des frais de scolarité, lesquels frappent les Français de l’étranger en période de crise.

Par cet amendement, je vous propose donc de revenir au montant qui était alloué à l’AEFE il y a dix ans et d’augmenter le budget de l’Agence de 60 millions d’euros.

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