Dans tous les pays du monde, nos compatriotes subissent la crise économique plus ou moins fortement et constatent la baisse de leur pouvoir d’achat. Cette crise n’épargne personne et affecte malheureusement les plus vulnérables.
Les élus des Français l’étranger se sont mobilisés dans les conseils consulaires pour demander des augmentations à hauteur du niveau de vie dans les pays de résidence. Ils ont demandé, par exemple, de passer de 310 à 450 euros par mois au Cambodge et de 357 à 557 euros en Argentine. D’autres, à Londres par exemple, ont voté à l’unanimité des motions en conseil consulaire demandant la revalorisation urgente des taux de base.
Nous pouvons déjà anticiper que, malgré l’augmentation des crédits prévue en 2023, l’ensemble des besoins ne pourront être satisfaits. Les estimations de tous les acteurs sociaux et des associations d’entraide locale nous démontrent que cette enveloppe est trop limitée. Alors que la situation est critique pour certaines familles, nous ne pourrons pas procéder à des ajustements à la baisse.
Où irons-nous chercher les crédits s’ils n’ont pas été fléchés ? Nous avons donc déposé cet amendement, pour être dans l’anticipation et non la réaction, afin de répondre au mieux à la crise économique qui nous frappe et à la paupérisation de nos compatriotes à l’étranger.