En 2021, le Gouvernement a créé une nouvelle branche de la sécurité sociale pour mieux protéger les politiques publiques de l’autonomie, alors que fusaient les scandales et que nos aînés payaient le prix fort pendant la crise du covid-19. J’aimerais vous proposer l’équivalent pour les Françaises et les Français de l’étranger.
Cet amendement vise donc à créer un nouveau programme consacré à l’accompagnement et à la prise en charge de la perte d’autonomie des Françaises et des Français de l’étranger, pour un coût de 5 millions d’euros.
Certes, de nombreuses Françaises et de nombreux Français de l’étranger sont affiliés à la Caisse des Français de l’étranger (CFE), mais beaucoup sont encore attachés à la sécurité sociale. Leurs dépenses de santé peuvent ainsi être couvertes, mais pas leur perte d’autonomie.
Imaginez un vieil homme qui a effectué la moitié de sa carrière à l’étranger, sans être forcément bien rémunéré, et qui souhaite pour sa retraite couler des jours heureux hors de France. S’il développe une pathologie comme la maladie de Parkinson, par exemple, il aura besoin d’être soigné sur place, pas d’être rapatrié en France dans un Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Les consulats devraient être formés à ces problématiques et savoir aiguiller nos concitoyens et concitoyennes expatriés. Aucune personne en perte d’autonomie ne devrait être laissée sur le carreau.