Par ailleurs, je vois mal l’intérêt de financer de l’aide humanitaire dans un Afghanistan totalement sous l’emprise des talibans, car nous n’avons aucun contrôle sur la destination de ces fonds.
Cependant, nous ne devons pas seulement nous demander combien nous dépensons, mais aussi comment nous dépensons.
En effet, le retour sur investissement de cette dépense publique est gravement mis en cause. Pour avoir tiré la sonnette d’alarme chaque année, je peux vous dire que je regrette chaque euro dépensé pour le Mali, qui nous aura offert en retour la haine, de sa population comme de son gouvernement, à l’égard de la France. Cela doit nous servir de leçon !
L’aide publique au développement doit être conditionnée à nos intérêts, afin de garantir la sécurité de notre territoire en contrôlant les trafics et les flux humains bien en amont. Elle doit être conditionnée à l’acceptation automatique, par les États bénéficiaires, de leurs étrangers expulsés de notre territoire national.
N’ayant pas de consignes claires quant à la conduite à tenir, l’AFD ne se soucie pas de soutenir les entreprises et l’industrie françaises lorsqu’elle finance un projet à l’étranger. C’est tout à fait déplorable !
En outre, le Président de la République vient de déclarer que la France allait débloquer une enveloppe de 1 milliard d’euros pour aider l’Afrique du Sud à sortir du charbon, alors que les choix de ce même Président ont entraîné la réouverture de centrales à charbon sur notre sol. Regardons la poutre qui est dans notre œil plutôt que le charbon dans celui du voisin ! Il y a tant à faire dans notre pays en matière de développement…
Il faut que chaque euro dépensé à l’étranger serve au développement du pays en savoir-faire et en infrastructure, afin que les populations se fixent, deviennent autonomes et prospèrent.
En définitive, favorable à la réduction de la dépense publique, je voterai contre les crédits de cette mission, qui réserve la générosité nationale aux autres plutôt qu’aux nôtres !