Je remercie notre rapporteure pour ce rapport précis et pertinent. Nous souscrivons à ses remarques. Je souligne que ce programme ne représente qu'une petite proportion des crédits affectés à la sécurité civile.
L'augmentation des crédits s'inscrit dans l'objectif de la Lopmi, mais c'est sans tenir compte de l'inflation : elle sera non pas de 13 %, mais de 8 %.
L'été dernier a montré que nous nous trouvons dans une période charnière. Or je déplore l'absence d'une stratégie globale. Dans son référé du 3 octobre dernier à propos de la flotte aérienne de la sécurité civile, la Cour des comptes note l'absence de vision stratégique, ce qui limite la capacité de la DGSCGC à affronter les défis majeurs que sont l'aggravation du risque de feux de forêt et le renouvellement de la flotte d'aéronefs. Elle ajoute que l'organisation et la politique des ressources humaines sont aussi à revoir en profondeur. La dissémination des mesures concourt peut-être aux annonces contradictoires entre le Président de la République et le ministre de l'intérieur, comme l'a souligné la rapporteure.
J'observe que le Sénat a permis un certain nombre d'avancées, notamment au travers d'amendements concernant les moyens des Sdis.
Enfin, la question du maillage territorial et celle de la politique d'implantation devraient être prises en compte pour apporter des réponses plus probantes. On ne peut pas se déporter sur l'Europe pour avoir une vision stratégique. Sans vision stratégique au niveau national, nous ne pouvons pas être pertinents au niveau européen.
Nous suivrons l'avis de la rapporteure.