Je vous propose de séquencer nos travaux.
En premier lieu, il s'agit de nous concentrer sur Île-de-France Mobilités en gardant à l'esprit sa situation financière très tendue, mais aussi les jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
À l'égard de la date retenue pour la conférence, je rappelle qu'on ne peut retenir des dispositions qui seraient antérieures à la date d'adoption du PLF.
Par ailleurs, cette conférence doit permettre de trouver le bon niveau d'échange et regarder au-delà du court-terme.
En second lieu, il nous faut aborder la question de façon élargie et considérer aussi les autres bassins de mobilité. Je proposerai d'intégrer cette réflexion à une mission de la commission, afin que nous puissions mener un travail de mise à jour, de mise en perspective et de prospective. Celui-ci devra d'abord poser un diagnostic, avant de proposer un calendrier.
Pour conclure, intégrer la question des autres AOM au présent amendement noierait le problème d'Île-de-France Mobilités, qui reste le plus urgent à résoudre. En effet, avec la tenue des jeux Olympiques et Paralympiques, il ne s'agit pas seulement de Paris mais de l'image de la France dans le monde ; nous n'aurons pas le droit à l'erreur.