Il ne me revient pas d'influer, en tant que haut magistrat, sur l'itinéraire de la flamme ni de prendre position sur la révision à la hausse ou à la baisse de la cérémonie d'ouverture. Plusieurs scénarios sont possibles, et ils ne sont pas encore arrêtés.
La responsabilité de la Cour des comptes est de s'assurer que les moyens pour les mettre en oeuvre soient garantis et de veiller à ce que les décisions soient clarifiées ; celles-ci doivent être prises le plus tôt possible, car elles auront des conséquences sur le déploiement des forces de sécurité, d'un point de vue capacitaire et financier.
Monsieur Grosperrin, vous avez raison de souligner que l'héritage doit être sportif, bien sûr, et humain. À ce titre, j'ai souligné dans mon propos introductif qu'au-delà de la pérennité des équipements sportifs qui doit être garantie, que ces Jeux entraîneraient toute une série de conséquences sociales, sur l'inclusion et le développement économique, mais également sur l'innovation, l'emploi, et l'environnement qui doivent être prises en compte. Les Jeux sont un élément de transformation du département de la Seine-Saint-Denis, dont la situation sociale n'est pas la plus simple. La Cour des comptes évaluera cet héritage, qui doit être humain et durable.
Enfin, les dépenses de la Ville de Paris consacrées aux Jeux s'élèveraient bien à 500 millions d'euros et les recettes, tirées principalement de la Solidéo, à 200 millions d'euros.