Monsieur le ministre, garantir la qualité de l’air et protéger par là même notre santé est absolument essentiel, comme vous l’avez souligné. Cela implique de réduire nos émissions polluantes contribuant à la formation de particules fines.
Les réflexions que nous avons échangées dans cet hémicycle sur les zones à faibles émissions furent intenses, ce qui démontre la complexité et, surtout, la nécessité de trouver des solutions efficaces.
Depuis dix jours, une nouvelle étape est franchie avec l’entrée en vigueur des restrictions ou interdictions de circulation des véhicules Crit’Air 5 dans certaines zones. Quand pourrons-nous disposer des premiers retours d’expérience des métropoles mettant en place une zone à faibles émissions, comme en Loire-Atlantique, par exemple, département que vous connaissez bien ?
Je m’interroge plus largement sur le parc automobile français et ses évolutions. Je pense notamment à la décarbonation et à la fin de la vente de véhicules thermiques neufs prévue en 2035. La volonté de bien faire ne se heurte-t-elle pas aux réalités techniques et entrepreneuriales françaises ? Certaines études mettent en doute la consommation en carburant des véhicules hybrides rechargeables sur longue distance, dès lors qu’ils ont épuisé leur faible autonomie électrique.
Nous nous interrogeons également sur la capacité des constructeurs français à créer des voitures électriques compétitives.
Enfin, le maillage territorial des bornes de recharge électrique et des stations hydrogène est loin d’être suffisant. Quels sont les obstacles à son développement ? Quelles sont les prochaines étapes envisagées pour son déploiement ?