Madame la sénatrice Herzog, compte tenu du temps dont je dispose, et si vous me le permettez, je ne reviendrai pas sur les dispositifs d’aide que vous avez mentionnés. Il est essentiel de disposer de cette offre de seconde main, dont je parlais précédemment, et de modèles plus adaptés.
Vous avez évoqué un sujet dont on parle très peu, celui des stations-service. Je veux rappeler à cet égard qu’il existe un dispositif spécifique pour permettre aux stations-service indépendantes qui délivrent moins de 2 500 mètres cubes d’essence par an de bénéficier d’un taux de subvention de 60 % à 70 % pour s’équiper en bornes de recharge. C’est typiquement une mesure qui va faciliter la conversion en milieu rural. C’est concret, c’est tangible, et cela existe depuis la loi de finances rectificative pour 2021.
En parallèle, la stratégie de la haute recharge s’impose ; elle doit s’accompagner d’une réflexion sur les aires d’autoroute et les mobilités transfrontalières. Le fait d’avoir des constructeurs principalement européens et des standards arrêtés à l’échelon européen tend à effacer les frontières administratives, le modèle étant globalement le même partout en Europe.
La plus grande station de recharge rapide va ouvrir au mois d’avril prochain, à Madeleine-Tronchet, et représentera l’équivalent de 500 postes de recharge. Nous avons quantité d’autres dispositifs de ce type dans les tuyaux. Nous réfléchissons notamment au branchement de bornes de recharge rapide sur des sites de production d’énergies renouvelables répartis sur l’ensemble du territoire.
Une entreprise très innovante a levé beaucoup de fonds pour développer un système très prometteur, avec des capacités de recharge électrique très rapide partout en France. Il s’agirait du meilleur élément de réponse aux problématiques que nous sommes en train d’évoquer – je ne ferai pas de publicité dans l’hémicycle, mais je serai à votre disposition à l’extérieur.