Vous évoquez la transparence, monsieur le Président : elle est totale, nous sommes l'établissement public le plus observé, le plus mesuré de toute l'histoire de la République, probablement. Vous parlez d'un surplus, je tiens à vous dire qu'il n'y en aura pas, puisque les 846 millions d'euros collectés seront utilisés pour rendre à la cathédrale toute sa splendeur.
Merci de me recevoir pour cette troisième audition devant votre commission, elle arrive à une étape majeure du chantier alors qu'à peine deux ans nous séparent désormais de la réouverture de Notre-Dame de Paris, le 8 décembre 2024 - l'archevêque de Paris l'a dit dans les médias.
Après le temps de la sécurisation de l'édifice, puis de la préparation de la restauration, nous sommes pleinement dans le temps des travaux effectifs de la restauration. L'intense activité qui règne sur le chantier l'atteste : Notre-Dame de Paris est en train de renaître. Grâce à la mobilisation constante des équipes de l'établissement public, de la maîtrise d'oeuvre et des entreprises que nous avons sélectionnées ces derniers mois, le chantier bat son plein, conformément au calendrier fixé.
Le dynamisme des travaux produit ses effets de semaine en semaine : la restauration des intérieurs du monument rend d'ores et déjà à Notre-Dame la pleine beauté de ses pierres nettoyées et les teintes éclatantes de ses décors peints. Il témoigne de l'engagement et de la compétence que montrent les entreprises, les compagnons et artisans d'art qui sont à l'oeuvre dans la cathédrale et dans des ateliers, partout en France. Le bon aboutissement des nombreux appels d'offres que nous avons conduits depuis plus d'un an - près d'une centaine de marchés attribués -, la passion et la fierté des compagnons que je constate jour après jour sont les meilleurs gages de réussite dont nous pouvons disposer.
Nous avons achevé la première phase des travaux, celle de la sécurisation de la cathédrale, à la fin de l'été 2021. Nous l'avons achevée dans le respect du calendrier fixé tout en restant en-deçà de l'enveloppe envisagée : 150,3 millions d'euros, pour une enveloppe prévisionnelle de 165 millions d'euros. Cette phase est désormais loin derrière nous. Je n'y reviens pas car j'avais eu l'occasion de vous la présenter en détail lors de ma dernière audition en septembre 2021, alors qu'elle venait tout juste de s'achever.
Depuis, nous sommes entrés dans une période particulièrement active avec la réalisation des opérations préparatoires à la restauration, désormais achevées, et le travail d'appel d'offres de travaux afin de sélectionner les meilleures entreprises pour réaliser la restauration de la cathédrale.
Nous avons décomposé la phase de restauration en cinq sous-opérations, sur la base de critères géographiques, calendaires et de priorité d'achèvement. Ces sous-opérations sont constituées chacune en un appel d'offres divisé en plusieurs lots.
La première sous-opération concerne tous les nettoyages intérieurs de la cathédrale, le traitement des baies hautes (vitraux et remplages) et toute la mise hors d'eau des parties basses de la cathédrale, collatéraux, déambulatoire et chapelles. Ce premier appel d'offres comprend 37 lots qui correspondent à des découpages par corps de métiers mais aussi par zones géographiques de la cathédrale et concernent de nombreux métiers d'art (vitraux, peintures, ferronneries, etc.). L'ensemble des 37 lots a été attribué et les travaux sont en cours dans la cathédrale ou dans des ateliers de restauration.
La deuxième sous-opération, hautement emblématique, est consacrée à la reconstruction de la flèche, de la voûte effondrée de la croisée du transept, et du grand comble du transept. Elle est décomposée en 7 lots qui sont tous attribués. Les travaux sont eux aussi en cours, notamment l'échafaudage qui va permettre la reconstruction de la voûte effondrée de la croisée du transept et la reconstruction de la flèche.
La troisième sous-opération concerne le choeur et la nef avec la restauration des maçonneries incendiées (les murs bahuts, les voûtes effondrées, le grand comble avec sa charpente en chêne et sa couverture en plomb). Elle est décomposée en 15 lots qui ont tous été attribués. Les études d'exécution et les travaux préparatoires en ateliers sont en cours.
La quatrième sous-opération est consacrée aux installations techniques de la cathédrale (réseaux électriques, chauffage) et aux travaux d'accompagnement architectural permettant le passage des câbles et des réseaux. Elle est décomposée en 12 lots dont 8 sont attribués et dont les 4 derniers le seront dans le courant du premier trimestre de 2023.
La cinquième sous-opération s'intéressera à la restauration des beffrois (en particulier le beffroi dans la tour Nord abîmé par l'incendie) et aux aménagements liés au parcours du public dans les tours. La consultation relative à cette sous-opération sera lancée dans le courant du premier trimestre de l'année 2023.
Tous ces marchés de travaux sont complétés par une quinzaine de marchés de prestations intellectuelles et d'assistance indispensables au chantier, notamment pour les missions d'ordonnancement-pilotage-coordination (OPC), coordonnateur de sécurité et de protection de la santé (CSPS), gardiennage, économie de la construction, contrôle technique, métrologie, plomb/amiante, sureté, sécurité incendie, bois.
Enfin, les installations de chantier et de base-vie héritées de la phase de sécurisation ont connu des modifications importantes pour s'adapter aux besoins du chantier de restauration et permettre à la maîtrise d'ouvrage, à la maîtrise d'oeuvre et aux entreprises de travailler dans de bonnes conditions. Il s'agit par exemple des moyens de levage (grues), des bungalows de chantier qui abritent les bureaux, vestiaires, douches, réfectoires... Vous l'avez dit, Monsieur le Président, l'inspection du travail a une affection toute particulière pour notre chantier et nous sommes extrêmement respectueux du code du travail.
Pour l'ensemble de ces consultations lancées par l'établissement, la concurrence a joué pleinement et tous les lots ont pu être servis, sous réserve de l'examen des offres et des candidatures encore en cours. Ainsi, la moyenne des offres reçues s'établit à 9,5 candidats par lot pour les marchés de prestations intellectuelles, à 3 candidats par lot pour les opérations préparatoires et à 3,4 offres par lot pour les 70 marchés des sous-opérations 1, 2, 3 et 4 qui ont été notifiés en 2022 (nettoyage intérieur, flèche/transept et choeur/nef et lots techniques). Le nombre d'offres reçues pour ces quatre premières sous-opérations s'élève à 238.
Cela vous montre le travail colossal que notre petit établissement public sous-dimensionné réalise, dans l'anonymat le plus total. Ces résultats sont très encourageants. Les campagnes de communication et le sourçage systématique effectués en amont des publications des consultations ont porté leurs fruits.
Toute l'action menée depuis l'automne dernier, dans la stricte mise en oeuvre des principes de la commande publique, dans le droit commun des procédures contractuelles régissant la mise en concurrence et l'égalité d'accès des entreprises à nos marchés, porte aujourd'hui pleinement ses fruits.
Ce travail est gouverné par un objectif calendaire ambitieux auquel nous croyons tous : l'établissement public, maître d'ouvrage, les architectes en chef des monuments historiques (ACMH), maîtres d'oeuvre, ainsi que toutes les entreprises qui nous ont rejoint au gré des attributions des marchés. C'est autour de cet objectif que nous organisons et rythmons tous nos travaux, je ne suis là que pour cela : faire en sorte que tout le monde ait l'esprit rivé sur l'objectif de réouverture - et plus personne ne le remet en cause aujourd'hui, les choses ont bien changé sur ce point.
À ce jour donc, à l'issue d'une année fertile en difficultés surmontées et en jalons franchis, l'objectif ambitieux d'une réouverture en 2024 me paraît conforté. Nous avons reçu comme du miel l'avis de la Cour des comptes, considérant que les conditions paraissaient réunies pour une réouverture à la date prévue, et le satisfecit qu'elle nous a donné sur le bon fonctionnement de l'établissement public : cet avis a été un baume délicieux sur nos coeurs et nos esprits.
J'en viens aux travaux en cours dans la cathédrale.
Plusieurs avancées récentes attestent que, sous l'impulsion de l'établissement public et des architectes en chef des monuments historiques qui dirigent les travaux, le chantier avance avec dynamisme et franchit des jalons concrets qui préparent la réouverture de la cathédrale en 2024.
Les maçons-tailleurs de pierre viennent d'achever la reconstruction de la voûte effondrée dans le transept Nord d'un voûtain quasi-entier qui avait été éventré par la chute d'assemblages de la charpente lors de l'incendie. Pour ce faire, ils ont utilisé comme prévu les échafaudages, planchers et cintres en bois mis en place lors de la phase de sécurisation. La reconstruction de cette voûte a nécessité l'emploi de 14 mètres cubes de pierres, taillées et mis en oeuvre sur place par les compagnons.
En même temps, le remplacement des pierres fragilisées par les hautes températures de l'incendie est bien avancé. Cette opération est plus particulièrement nécessaire là où s'appuieront les futures charpentes. C'est le cas par exemple des murs-bahuts qui se situent à la partie supérieure de la croisée du transept, aux quatre angles, là où reposera la flèche.
Le montage de l'échafaudage de 600 tonnes nécessaire aux travaux de reconstruction de la voûte de la croisée du transept et de la flèche est achevé pour sa première phase. D'une hauteur de 26 mètres, il est équipé d'un plancher sur lequel ont été posés quatre demi-cintres en bois réalisés sur-mesure - ils viennent d'arriver par barges de Gennevilliers : oui, nous sommes très respectueux de la circulation de Paris et sommes exemplaires y compris pour la transition énergétique. Ces demi-cintres constituent l'ossature indispensable aux maçons-tailleurs de pierre qui bientôt reconstruiront les arcs et l'oculus de la voûte de la croisée du transept, entièrement détruite par l'incendie. L'échafaudage poursuivra alors son ascension au fur et à mesure de la construction de la flèche, que l'on commencera à voir poindre dans le ciel de Paris cette année. Nous sommes à 26 mètres de hauteur, il faut aller à 96 mètres, hauteur d'installation du coq, c'est un travail colossal.
L'atelier de sculpture installé cet été sur le parvis est à présent opérationnel. Dispositif inédit permettant aux compagnons de travailler au plus près de la cathédrale en toute sécurité, il accueille les premières équipes chargées de réaliser les sculptures neuves qui viendront remplacer celles trop altérées ou détruites. Ainsi, les quatre anges qui ornent l'anneau de compression - encore appelé « oculus zénithal » - de la voûte de la croisée y sont en cours de copie.
En parallèle, les travaux de restauration intérieure continuent leur progression. Ils mobilisent de nombreux artisans et ateliers d'art. Le nettoyage et la restauration simultanée des 42 000 mètres carrés des murs intérieurs de la cathédrale (grand vaisseau, collatéraux, déambulatoire, ainsi que l'ensemble des 24 chapelles que compte l'édifice) sont bien avancés : l'échafaudage du transept sud - dont les restaurations sont terminées - est démonté, en avance sur le calendrier initial. La restauration en cours des nombreux décors (peintures murales, ferronneries, menuiseries, vitraux des chapelles et des tribunes, sculptures) ainsi que des chefs-d'oeuvre abrités par la cathédrale, épargnés par l'incendie - tels que la clôture du choeur, sculpture gothique datant du XIVème siècle -, permet d'en redécouvrir la beauté et la richesse. Ajoutées à la blondeur retrouvée des pierres, ces interventions redonnent à la cathédrale toute sa splendeur.
Enfin, un dernier sujet auquel je suis très attaché et que je suis tout particulièrement : les travaux de remontage du grand orgue dans la cathédrale ont démarré cette semaine. Nous revoyons revenir sur l'île de la Cité les 8 000 tuyaux que nous avions envoyés chez trois facteurs d'orgues en Corrèze, dans le Vaucluse et dans l'Hérault.
L'activité est donc de plus en plus intense à l'intérieur de la cathédrale et mobilise un nombre de compagnons qui approche aujourd'hui les quatre cents, et nous allons arriver à 500 compagnons par jour sur le chantier, ce qui pose des problèmes très concrets, par exemple de douche. Au total, compte tenu de tous les chantiers en cours hors de la cathédrale, c'est plus de 1 000 personnes qui sont à l'oeuvre partout en France pour participer à ce chantier de restauration.
Je veux également souligner les relations que nous entretenons avec nos différents partenaires.
Le principal tout d'abord : le diocèse de Paris qui est l'affectataire cultuel de la cathédrale à travers son archevêque, Monseigneur Laurent Ulrich - je note au passage qu'en quatre ans, j'ai déjà connu trois ministres de la culture et trois archevêques -, avec qui j'ai noué d'excellentes relations dès sa nomination le 26 avril 2022. A peine arrivé à Paris, il a souhaité se rendre dans la cathédrale, où je l'ai accueilli dès le 9 mai. Le 23 mai, jour de sa messe d'installation en l'église Saint-Sulpice, il a souhaité passer un moment dans la cathédrale pour un temps de prière. Il ressort des échanges nourris établis avec lui un véritable intérêt pour le chantier et le travail qui est mené dans la cathédrale, ainsi qu'une forte mobilisation de sa part pour assurer la réouverture définitive de la cathédrale au culte en 2024 dans les meilleures conditions.
Le diocèse est responsable de l'aménagement liturgique de la cathédrale, dont il assure la maîtrise d'ouvrage et le financement. Ces travaux d'aménagement s'harmonisent avec le chantier mené sous la responsabilité de l'établissement public. Un document précis de limites de prestations entre ces deux chantiers a été élaboré afin d'en garantir la bonne interface. Il a d'ailleurs fait l'objet d'une présentation au Conseil d'administration de l'établissement.
Dans ce cadre, l'archevêque de Paris a engagé des consultations en octobre 2022, qui vont lui permettre de sélectionner les artistes à qui il confiera la conception et la réalisation du futur mobilier liturgique et des chaises nécessaires à la reprise du culte dans la cathédrale en 2024. Pour l'éclairer dans ses choix, l'archevêque s'est entouré d'un Comité artistique qui réunit, en plus de personnalités qualifiées, des représentants du diocèse, du ministère de la Culture et de l'établissement public.
À noter également l'arrivée du nouveau recteur-archiprêtre de la cathédrale, Monseigneur Olivier Ribadeau Dumas, en septembre 2022, qui a lui aussi immédiatement pris à bras le corps tous ces sujets et avec qui nous travaillons de façon extrêmement efficace.
La Ville de Paris ensuite. Elle est un partenaire important puisqu'elle est responsable du projet d'aménagement des abords de la cathédrale. Elle n'a pas souhaité déléguer cette opération à l'établissement public comme le lui permettait la loi de juillet 2019. Elle en assure donc la maîtrise d'ouvrage ainsi que le financement.
L'établissement est cependant associé au travail mené par la ville depuis qu'elle a lancé cette opération d'aménagement urbain qui permettra d'installer la cathédrale restaurée dans un écrin digne d'elle. Nous avons disposé, tout comme le diocèse, d'une place dans le jury créé par la ville dans le cadre de la procédure de dialogue compétitif qu'elle a mis en place et qui a permis de retenir l'équipe menée par le paysagiste Bas Smets afin de réaliser le projet d'aménagement des abords. L'établissement a également participé aux commissions techniques de ce dialogue compétitif, les relations sont très bonnes et les échanges entre les équipes de la ville et de l'établissement extrêmement fluides et constructives.
Avec ces deux partenaires ainsi qu'avec le ministère de la Culture, la direction régionale des affaires culturelles d'Ile-de-France (DRAC IdF) et le Centre des monuments nationaux (CMN) qui gère le circuit de visite des tours de la cathédrale, nous travaillons ensemble à la définition des conditions de réouverture de la cathédrale. En effet, mon objectif dans le cadre de cette restauration est de livrer un édifice apte à recevoir des fidèles et du public - dans lequel le culte pourra être célébré et les visites pourront être réalisées dans de bonnes conditions.
J'ai donc souhaité que puissent être déterminées les conditions d'exploitation de la cathédrale à l'échéance de sa réouverture en 2024. Cela passe par le lancement d'une étude confiée à une entreprise spécialisée dans l'ingénierie de gestion technique dont la mission est de proposer, en concertation avec toutes les parties prenantes, une organisation et un cadre de gestion, d'exploitation et de maintenance de la cathédrale réouverte. Nous avons lancé une étude sur les conditions provisoires liées à la réouverture de la cathédrale en 2024, afin d'identifier et prévoir les aménagements provisoires qui seront nécessaires dans le contexte du lancement des travaux sur les abords du monument.
Enfin, l'établissement public poursuit sa mission de mise en valeur du chantier et des savoir-faire. Comme en 2021, nous avons participé à la 39ème édition des Journées européennes du patrimoine les 17 et 18 septembre 2022 en offrant aux visiteurs la possibilité de découvrir un véritable Village du chantier. Avec plus de 20 000 visiteurs, cette édition a été un succès. Le parvis n'a pas désempli de tout le week-end, plaçant cette manifestation dans le trio de tête, au niveau national, de l'édition 2022 des Journées européennes du patrimoine. Ce succès témoigne d'un intérêt du public pour le chantier et ses métiers qui ne se dément pas.
Pour continuer à répondre pleinement à cet intérêt, nous travaillons sur plusieurs domaines. Le quatrième numéro de notre magazine La Fabrique de Notre-Dame est paru en toute fin d'année, sa diffusion a démarré début janvier. Il fait bien sûr le point sur l'avancement des opérations de restauration en cours via la chronique du chantier.
L'animation des réseaux sociaux de l'établissement public (Instagram, Facebook et LinkedIn) s'intensifie afin d'informer et de documenter de façon régulière et réactive les avancées du chantier. En complément, nous venons d'ouvrir une chaine Youtube qui regroupe l'ensemble des vidéos produites et facilite ainsi leur large diffusion.
Nous coproduisons avec la Cité de l'architecture et du patrimoine (CAPA) une exposition qui ouvrira le 15 février 2023. Inscrite au sein du parcours permanent de la CAPA, cette exposition intitulée « Notre-Dame de Paris, des bâtisseurs aux restaurateurs » sera l'occasion de redécouvrir la cathédrale et son histoire, depuis sa construction jusqu'au chantier d'aujourd'hui.
Enfin, une programmation culturelle complète et ambitieuse sera proposée au public d'ici début mars aux abords de la cathédrale. Elle s'articulera en trois points : une exposition de photos sur les palissades du chantier qui sera renouvelée afin de rendre compte de l'avancée du chantier de restauration ; un dispositif de borne Timescope qui, près du parvis de la cathédrale, proposera en libre-service et de façon gratuite la diffusion d'un film bilingue de trois minutes, en réalité virtuelle, présentant le chantier et les métiers qui y sont mobilisés ; enfin, dans l'ancien parking sous le parvis, une expérience immersive de réalité virtuelle intitulée « Éternelle Notre-Dame », qui a déjà été présentée à La Défense et que je vous invite à aller voir - pour un prix de 30 euros, reversés pour partie à notre établissement, pour les travaux. Nous y proposerons, pour notre part, une exposition nommée « Au coeur du chantier », véritable maison du chantier, pour répondre à l'attente des nombreux visiteurs qui se rendent à proximité de la cathédrale et souhaitent s'informer.
Voilà, Monsieur le président, tout ce que nous faisons, sans ménager notre temps ni notre ardeur.