La loi du 29 juillet 2019 nous a confié la mission de développer les métiers d'art et notre contrat d'objectif et de performance prévoit un volume de 54 000 heures d'insertion dans le cadre des travaux, dont 40 000 heures d'apprentissage. Nous traduisons cet objectif dans l'attribution des lots et nous nous sommes rapprochés de l'association Ensemble Paris Emplois compétences (EPEC) pour sa mise en oeuvre. Cela dit, la nature des travaux fait que c'est surtout à partir de cette année que le volet métiers d'art est réalisé, les travaux que nous avons réalisés jusqu'ici relevant plutôt du gros oeuvre.
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Le financement de nos dépenses de fonctionnement, quant à lui, fait l'objet d'un débat depuis notre installation. La restauration de Notre-Dame est assurée par la souscription nationale et internationale, c'est dans la loi. Cette souscription a recueilli environ 846 millions d'euros, ils sont nécessaires aux travaux, nous avons dépensé 150 millions d'euros pour la phase de sécurisation, nous avons chiffré la phase de restauration à 552 millions d'euros, il devrait rester 146 millions d'euros, qui seront consacrés à la phase 3 qui commencera en 2025, pour la restauration des extérieurs. L'État participe à notre fonctionnement en payant le loyer de nos locaux de la cité Martignac.