C'est le débat des années qui viennent, et que les présidents des organismes collecteurs agitent déjà. La reconstruction devra être pérenne et complète. Le bilan sanitaire global du monument effectué en 2020 par les architectes en chef des monuments historiques (ACMH) confirmait un certain nombre de pathologies et de besoins nécessitant un programme de restauration plus large. Les architectes nous disent qu'il faut refaire une dizaine des 28 arcs boutants de la cathédrale, fragilisés par l'incendie, notamment au chevet, qu'il faut changer des pierres de la tour sud. Depuis la terrasse de nos installations de chantier - où le Président de la République a récemment invité le Premier ministre japonais -, nous dominons le chevet de la cathédrale qu'il est impensable de ne pas restaurer. Cela serait incompréhensible, notamment au regard de l'attention internationale que la cathédrale focalise désormais et de la place qu'elle a prise sur la scène mondiale. Nous définissons donc un plan dont nous parlons avec les donateurs, et je suis convaincu qu'ils nous suivront, une fois que nous aurons mené les débats qui sont nécessaires dans une démocratie mature, active et généreuse comme la nôtre.