Permettez-moi d’évoquer quelques exemples, madame la secrétaire d’État, afin que vous puissiez prendre la mesure du problème.
Amazy, petite commune rurale de la Nièvre, a dû contribuer en 2010 aux frais de scolarité de trente enfants, pour un montant de 30 000 euros. Cette année-là, elle n’a pu boucler son budget.
En 2022, la commune de Magny-Lormes a contribué aux frais de scolarité de deux enfants scolarisés en primaire et d’un enfant en maternelle, pour un montant de 4 000 euros. Elle devra verser 10 600 euros en 2023 et 16 700 euros en 2024.
Désormais, certaines communes rurales appréhendent l’installation sur leur territoire de familles ayant des enfants, ce qui est tout de même un comble dans un département en déprise démographique !
Je vous remercie, madame la secrétaire d’État, d’être réellement attentive à cette question.