Mais, en vérité, c’est seulement le mécanisme de l’Arenh qui est en cause, à savoir livrer à des fournisseurs une partie de la production de l’opérateur historique au prix concurrentiel de l’électricité d’origine nucléaire, quasiment sans aucune contrepartie et sans aucun algorithme de réajustement en fonction de la conjoncture.
La véritable ouverture à la concurrence consisterait à permettre à des producteurs de proposer leurs propres tarifs de fourniture, dans une logique d’optimisation des coûts complets, dont les bénéficiaires seraient en définitive les consommateurs. Nous sommes très loin de ce schéma, qui, d’ailleurs, ne vous conviendrait sans doute pas davantage.
Si nous partageons plusieurs constats sur les conséquences de la tarification européenne pour nos concitoyens, le groupe Les Républicains ne votera pas cette proposition de résolution, pour les raisons que je viens d’évoquer.
Néanmoins, conscient du travail qu’il faut absolument engager pour changer ce mécanisme absurde, je conclus par cette devise du camarade Lénine, que vous partagerez certainement : « Là où il y a une volonté, il y a un chemin. »