La loi de bioéthique a été votée il y a dix-huit mois. Où en est-on de sa mise en oeuvre ? En effet, le dernier rapport du Sénat sur le contrôle de l'application de la loi déplorait un certain nombre de lacunes. Des textes d'application restent-ils à finaliser en 2023 ?
Les demandes d'assistance médicale à la procréation (AMP) sont en hausse importante, émanant en particulier de femmes seules. Comment réduire les délais ? Existe-t-il à ce jour une priorisation de certains dossiers en fonction de l'âge des demandeuses ?
L'activité de greffe d'organes a été affectée par les effets de la crise sanitaire. Quelle est la situation actuelle ? Vous avez fait part de la volonté de relancer les greffes et de promouvoir le don du vivant, mais où en est-on exactement ? Les sommes engagées dans le plan ministériel pour le prélèvement de la greffe d'organes et de tissus pour 2022-2026 et les mesures prévues dans ce plan vous paraissent-elles réalistes, adaptées et suffisantes ?
Concernant les dons volontaires de moelle osseuse et d'ovocytes, constatez-vous des conséquences durables de la crise sanitaire ? Les niveaux de dons sont-ils comparables à ceux de nos voisins européens ?
Où en est le développement des deux autres plans ministériels relatifs pour l'un à la procréation, à l'embryologie et à la génétique humaine, pour l'autre au prélèvement et à la greffe de cellules souches hématopoïétiques ?
Les crédits consacrés par l'agence au financement de la recherche semblent diminuer. Quelles sont les perspectives et quelles seront vos priorités dans ce contexte ?
L'organisation de l'agence a récemment été revue, avec notamment le rapprochement du pôle recherche et de l'activité de coopération internationale. Des partenariats ont été noués avec le Sénégal, la Tunisie et la Moldavie. Qu'ont-ils apporté ? À moyen terme, quels sont vos projets en la matière ?