L'essentiel des questions vient d'être posé. Peut-être pourrions-nous approfondir celle des greffes d'organes ? Le plan d'action présenté par le ministère de la santé et par l'Agence de la biomédecine vise un objectif de 6 700 à 8 300 greffes en 2026. Pour cela, il était question de mobiliser des infirmiers afin de mieux coordonner les prélèvements à l'hôpital et de développer les dons venant de donneurs décédés ou bien encore en vie. Auriez-vous des précisions sur ce sujet ?
Depuis le 1er janvier 2022, il est possible de conserver des gamètes pour raisons non médicales. Quelque 5 000 femmes ont réalisé les premières démarches en ce sens et plus de la moitié ont débuté ce parcours, mais l'accès reste très compliqué pour les femmes seules et les couples de femmes. Les délais de prise en charge s'allongent et varient en fonction des centres. Parfois, il faut attendre plus de trois ans, comme en Île-de-France et à La Réunion, contre six mois seulement dans d'autres régions. Comment réduire ces délais et faciliter l'accès au droit pour toutes les femmes ?