L'évolution des concessions des barrages hydroélectriques, essentiels pour soutenir l'étiage est une question majeure. L'Europe a mis en demeure la France de mettre en concurrence ces concessions. Il y va de la maîtrise de notre politique de l'eau, tout comme des solidarités interbassins. Quel est votre avis sur la question ?
Les réglementations d'intervention des agences de l'eau, en fonction des bassins, sont différenciées, notamment pour ce qui concerne les redevances. En Haute-Garonne, la redevance, qui soutient l'action du schéma d'aménagement et de gestion des eaux (Sage) Vallée de la Garonne, est assez exemplaire. Elle était financée à 50 % par l'agence de l'eau, mais cette dernière va supprimer sa participation ; la discussion à venir avec les usagers pour négocier la nouvelle redevance sera très délicate. Voilà qui implique de nombreuses questions, comme l'évolution des modalités d'intervention des agences et les modèles économiques à trouver pour la gestion de l'eau, notamment s'agissant du niveau de dépenses.