Je voudrais revenir sur la publicité qui est autorisée, à tort et à travers, dans le cadre des JOP.
L’article 14 prévoit des dérogations aux réglementations sur la publicité. Nous proposons d’encadrer davantage les dispositifs publicitaires puisque nous considérons que, loin des valeurs de l’olympisme, le texte tend à nous enfoncer encore davantage dans la dérive mercantile et commerciale de cet événement, qui ne sert que de vitrine publicitaire à ses sponsors.
Nous sommes par principe opposés à cet article, dont ma collègue vient de défendre la suppression. Nous proposons ici un amendement de repli visant à mieux encadrer la publicité en l’interdisant sur les supports de panneaux numériques, sur le parcours de la flamme et sur le site du compte à rebours.
En effet, la publicité lumineuse, surtout celle qui est réalisée sur des panneaux numériques, est une aberration écologique. Or les organisateurs des JOP se sont engagés dans une démarche de responsabilité écologique. Les calculs de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) montrent que ces panneaux consomment autant d’énergie sur leur durée de vie que quatre ménages français en une année : ils sont donc extrêmement énergivores.
Si l’on en croit la communication officielle des instances organisatrices des Jeux, ceux-ci ont pour ambition d’être les plus écologiques de l’Histoire… Avec cet amendement, je vous propose une mesure simple, efficace et de bon sens pour aller dans cette direction.