Merci pour vos propos, je comprends qu'il y a deux conceptions du droit en présence, fondée sur la liberté de l'individu, en Amérique, et fondée sur le droit des citoyens, en Europe. Les États-Unis portent l'essentiel de l'effort militaire en Ukraine et, comme la géopolitique et l'économie sont liées, les États-Unis veulent profiter de leur investissement massif pour faire accéder les entreprises américaines aux données, qui sont l'or noir du 21ème siècle. L'enjeu pour nous, Européens, est de savoir si l'on pourra résister. Cependant, si l'on fait exception pour les États-Unis, il faudra aussi le faire pour la Pologne et la Hongrie, et finalement l'enjeu, essentiel, c'est ce que pourrait être une citoyenneté numérique européenne... Une question : s'il parait plus difficile d'agir pour les données détenues par les entreprises américaines, peut-on imaginer une voie nationale de protection des données collectées par les services publics ?