Six jours plus tard – j’ai fait le décompte avant de rejoindre cet hémicycle –, quelque 1 800 collectivités ont déposé un dossier.
On peut collectivement s’en réjouir, car c’est d’abord la preuve de la volonté des collectivités territoriales de se saisir de la transition écologique et de la faire vivre – personne n’en doutait, me semble-t-il –, de manière concrète et tangible, en accompagnant nos concitoyens.
Les demandes les plus nombreuses concernent la rénovation thermique des bâtiments et celle de l’éclairage public. Cependant, toutes les lignes du fonds vert, qu’elles aient trait au littoral, à la montagne ou à la renaturation, font l’objet de demandes.
Votre question porte, en dehors des quatorze cas qui ont été identifiés comme étant des portes d’entrée naturelles, sur les boucles locales énergétiques. Celles-ci bénéficient d’ores et déjà de deux types de financements, hors fonds vert.
Le premier, qui n’est pas forcément le plus simple, mais qui est puissant, relève des certificats d’économies d’énergie (C2E). Le second est le fonds de chaleur de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui a d’ailleurs été porté, dans cet hémicycle, à plus d’un demi-milliard d’euros.
Parallèlement, les boucles énergétiques sont soutenues, dans le cadre des zones industrielles bas-carbone, notamment par le ministère de l’industrie, afin de faire profiter de ces actions le tissu des entreprises situées à proximité des industriels qui décarbonent leur activité.
Je vous invite à étudier précisément avec l’Ademe la façon de favoriser des projets pilotes de boucles énergétiques locales. Je suis à votre disposition pour vous accompagner, car ce type de modèle permet de montrer à nos concitoyens qu’il existe une écologie de progrès, concrète et bonne à la fois pour le climat, le pouvoir d’achat et l’emploi.