Plutôt que systématique – être ou non dans un périmètre classé –, le choix aurait pu être pragmatique : la toiture en question est-elle réellement visible depuis le site classé ?
Sur le fond, même si le texte mentionne désormais des EnR qui en étaient absentes en première lecture, il ne va toujours pas assez loin sur la globalité de l’action à mener pour créer un véritable écosystème de la conversion bas-carbone, depuis la formation jusqu’à la mise en place d’une véritable filière industrielle en passant par la transformation de notre économie, basée encore trop massivement sur les énergies fossiles.
Au final, nous sommes devant un texte qui est loin de faire l’unanimité.
Les professionnels du secteur des EnR le qualifient pour certains de néfaste, quand d’autres y voient, sinon une accélération, du moins un signe positif.
Les défenseurs de l’environnement le contestent pour les risques qu’il fait courir à nos paysages et à la préservation de la biodiversité.
Les associations d’habitants, notamment celles qui sont mobilisées contre l’éolien marin, ne sont absolument pas convaincues.
Seuls les élus locaux semblent rassurés, puisque confortés dans leur responsabilité, ce qui – nous en conviendrons – réjouit les sénateurs que nous sommes.
Toutefois, madame la ministre, le verre étant plus qu’à moitié rempli, notre groupe votera majoritairement en sa faveur.