Intervention de Jacques Grosperrin

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 15 février 2023 à 9h30
Audition de M. Jacques Rivoal président et de M. Julien Collette directeur général du groupement d'intérêt public france 2023 chargé d'organiser la coupe du monde de rugby en france

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

« Célébrer », c'est fêter un événement : 51 jours de fête et de sport. N'oublions pas que 2023 marque le bicentenaire de la création de ce sport. On parla longtemps d'un sport de voyous pratiqué par des gentlemen, avant de se rendre compte que les voyous n'étaient pas sur le terrain... Ce sentiment d'impatience, en tout cas, nous l'avons. Nous avons été trois fois en finale sans jamais gagner ; une victoire, en France, aurait du sens.

Vous avez « purgé » beaucoup de questions, et vous avez bien fait de le faire : vous n'avez pas esquivé les affaires et nous pouvons désormais parler du rugby.

Vingt nations, 51 jours : au football, c'est souvent plus de trente nations et un mois. Pourquoi tant de temps, près de deux mois, pour organiser un tournoi de rugby ?

Votre prédécesseur avait parlé d'un bénéfice attendu de 200 millions d'euros pour la France. Vous avez bien expliqué que ce chiffre avait été révisé à 68 millions d'euros par le conseil d'administration du GIP ; le journal L'Équipe fait état d'un résultat de 40 millions d'euros et, quant à vous, vous évoquez un chiffre de 45 millions d'euros. Quelles sont les méthodes utilisées pour effectuer ce chiffrage ? L'inspection générale des finances est plus prudente : elle dit qu'avant de songer à mobiliser le bénéfice il faut en garantir la réalisation.

Ce qui est primordial, évidemment, au-delà de cette logique économique, c'est la belle fête qui va avoir lieu.

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