Pour la sécurité des joueurs, nous avons pris deux décisions : premièrement, prolonger la durée de la compétition de 45 à 51 jours, afin que chaque équipe bénéficie d'une période de repos de cinq jours entre deux matchs, le rugby étant un sport de contact ; deuxièmement, augmenter le nombre de joueurs par équipe, de 31 à 33.
Sur le volet du dopage, nous travaillons avec World Rugby et avec l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Nous organiserons pendant la compétition une opération spécifique sur la sensibilisation à cette lutte.
Un dernier mot : nous avons diligenté une investigation du comité d'éthique ; l'inspection du travail, de son côté, a auditionné plus de 60 personnes et remis un rapport de 60 pages. Notre comité social et économique (CSE), de son côté, a missionné un cabinet extérieur pour produire un autre rapport, de 120 pages, sur le climat social - la moitié du personnel a été auditionnée. Si l'on y ajoute le rapport de l'inspection générale des finances, cela fait quatre rapports concordants. Tous les témoignages ont confirmé des pratiques de management inadmissibles ; mais il n'y a pas eu de plaintes au pénal.