Le fléau que vous évoquez est bien identifié. Comme vous l’expliquez très justement, cet hiver, les cultures conchylicoles ont été touchées de plein fouet par les contaminations au norovirus. En pleine période de fêtes de fin d’année, ces contaminations ont causé d’importants préjudices à cette filière.
Le Gouvernement suit ce sujet avec attention et travaille à des solutions de court et moyen termes, notamment des actions sur la qualité du milieu.
Parmi elles, je mentionnerai la mise en conformité des systèmes d’assainissement, rendue nécessaire par l’augmentation des populations côtières et l’évolution de la réglementation environnementale.
Il s’agit toutefois de chantiers longs et complexes. Face à l’urgence de la situation, les ministres chargés de l’écologie, de l’agriculture et de la mer travaillent donc avec les préfets pour que soient rapidement lancés les travaux de mise en conformité dans les zones à usages sensibles, comme celles qui sont destinées à la conchyliculture.
Un état des lieux sera demandé pour dresser la liste des chantiers prioritaires, valoriser les bonnes pratiques et identifier les blocages.
Le Gouvernement va également travailler, avec les collectivités concernées, à un plan d’action complémentaire de ces travaux.
Enfin, un accompagnement financier pourra être apporté aux conchyliculteurs, notamment via le Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture.
Ces aides à l’investissement pourront financer des bassins de mise à l’abri ou de purification, des systèmes d’alerte, des projets portés par les régions, ou encore la constitution d’un système d’assurances, pour laquelle l’État est prêt à accompagner la profession.