En 2003, confiner une ou deux personnes avait été extrêmement compliqué. On appelait la personne le matin puis l'après-midi pour lui dire qu'il fallait qu'elle demeure confinée. En 2020, on a réussi à confiner la population entière. Imaginez le chemin parcouru. C'est stupéfiant !
Je pense que cet ancrage territorial est important. C'est ce qu'on peut reprocher aux agences européennes, comme l'agence britannique, qui peuvent parfois connaître une absence d'ancrage territorial.
Santé publique France a été extrêmement mobilisée, et je tire mon chapeau à l'investissement des 700 collaborateurs durant ces trois dernières années, mais cela a été aussi très difficile pour les autres agences, en Angleterre comme aux États-Unis. Leurs personnels étaient pourtant bien plus nombreux que celui de Santé publique France. Cela n'a pas empêché la dissolution de notre alter ego anglais après la crise.