L'amendement n° 1, présenté par Colette Mélot, tend à préciser que la loi de programmation prévue par l'article 1er ter porte sur la lutte contre les violences conjugales et non uniquement contre les violences faites aux femmes.
Bien sûr, j'approuve l'intention que traduit cet amendement : il ne faut en aucun cas invisibiliser les hommes victimes de violences conjugales. Toutefois, les dispositions visées n'ont pas de portée normative : l'aide universelle d'urgence, qui est au coeur de ce texte, est bien destinée à toutes les victimes de violences conjugales, quel que soit leur sexe. Cette précision sémantique remettrait en cause une adoption conforme du présent texte : je propose donc à la commission d'émettre un avis défavorable.