Seuls les nouveaux embauchés à partir du 1er septembre seront affiliés au régime général de l’assurance vieillesse.
Il est important de le souligner, car toutes celles et tous ceux qui imaginent ou qui laissent penser que, demain, l’ensemble des salariés des IEG seraient privés de leur régime spécial ne sont pas dans le vrai. Ce sont uniquement les nouveaux qui le seront.
Cela m’amène à un point qui a été évoqué rapidement, à savoir les conséquences de ce que l’on pourrait appeler le « tarissement du flux », par rapport à un régime spécial qui doit gérer les retraités actuels et celles et ceux qui gagneront leur retraite sous couvert, toujours, de ce régime.
Nous l’avons déjà fait pour la SNCF, lorsque nous avons mis en place l’extinction du statut – et pas seulement, pour le coup, du régime d’assurance vieillesse. Et, de la même manière que nous avons garanti le financement des retraites de la SNCF, nous garantirons bien évidemment la soutenabilité du financement du régime de retraite des industries électriques et gazières.
Deuxièmement, il a été dit à plusieurs reprises que ce régime avait été mis en place à la Libération et qu’il relevait, finalement, de l’héritage du Conseil national de la Résistance. En réalité, il procède très directement de l’ordonnance du 4 octobre 1945 ; et celle-ci, qui venait acter la création des régimes spéciaux de manière générale, précisait de manière explicite que cette démarche était provisoire et que l’objectif était d’aller vers le régime général.