Le mot est désormais lâché : « capitalisation ». Depuis le début des débats, même si elles n’ont pas beaucoup pris la parole, les travées de la droite, comme le banc du Gouvernement, nous racontent que nous sommes ici à infliger deux ans de labeur supplémentaires aux travailleurs et travailleuses de ce pays pour « sauvegarder le système par répartition ».
L’amendement objet de mon explication de vote illustre particulièrement le fait que les travées de la droite ne croient pas, ne croient plus, au système de retraite par répartition. §Vous voulez introduire une dose de capitalisation dans notre système de retraite, capitalisation que je connais très bien : j’ai vécu en Amérique du Nord, donc je pourrais passer des heures là-dessus, si vous le voulez.