Le présent amendement vise également à relever le seuil à 300 salariés. Cet effectif correspondant à l’obligation de publication du bilan social, nous parlons donc d’entreprises ayant des services de ressources humaines.
Je profite de cette intervention pour faire une remarque. Je vous ai trouvés bien acrimonieux avec ces fameux index seniors, mes chers collègues de la gauche. J’ai même entendu tout à l’heure que la demande émanait du Medef. Figurez-vous que, sur l’index seniors, le Medef est sur la même ligne que vous ! Quitte à être taquin, j’ajouterai même que le Medef est contre, tandis que la CFDT, elle, y est favorable !
Pour nous, cet index doit vivre et ne doit pas être enserré dans un cadre trop contraint. Si l’on veut faire vivre le paritarisme, il faut laisser les partenaires sociaux travailler dessus, avant d’imposer des contraintes.
Enfin, je veux relever les réactions paradoxales et l’incohérence de celles et ceux qui, alors qu’ils voulaient supprimer cet index seniors, veulent maintenant l’étendre à toutes les entreprises. Cela me paraît tout de même curieux… Quand on est opposé à un dispositif, on ne cherche pas à l’étendre sans limite !
Pour notre part, nous croyons au paritarisme, tout comme nous croyons à la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. C’est pourquoi nous sommes favorables à cet article et défendons le présent amendement.