Effectivement, M. le rapporteur, au début de son propos, a été un peu joueur. Il a voulu, à mon avis, réveiller l’hémicycle, ce qui, à vingt-trois heures trente, est une bonne chose…
Depuis le début du débat, à gauche, nous nous exprimons, nous critiquons, mais nous faisons aussi des propositions alternatives, conformément à notre responsabilité des parlementaires.
Ce matin, le débat a été très animé et plus passionnant, parce que les propos prononcés d’un côté de l’hémicycle trouvaient de l’écho de l’autre côté. De fait, pour un dialogue, il faut au moins être deux !
J’en reviens à l’amendement.
Vous aurez compris que le groupe CRCE est contre cette réforme. Vous ne nous avez pas convaincus. Nous sommes opposés à cette mauvaise réforme, comme la majorité des Françaises et des Français.
Nous considérons que l’index seniors est un écran de fumée, de l’enfumage, parce qu’il n’y a aucune sanction sérieuse contre les entreprises contrevenantes.
Nos amendements de suppression ont été rejetés. Comme les sénateurs de gauche sont constructifs – au sein du groupe communiste, nous sommes très constants –, nous avons fait des propositions pour améliorer l’index, qui, à notre avis, ne servira à rien et ne pénalisera pas suffisamment les entreprises contrevenantes.
Pour votre part, vous rejetez tous nos amendements, pour nous dire ensuite, sur le ton du reproche : « Franchement, vous n’êtes pas sérieux ! Non seulement vous êtes contre, mais en plus de cela, vous la ramenez pour enrichir ce texte ! »