Intervention de Jean-François Le Grand

Réunion du 7 septembre 2006 à 10h00
Eau et milieux aquatiques — Suite de la discussion d'un projet de loi en deuxième lecture

Photo de Jean-François Le GrandJean-François Le Grand :

Ma première remarque concerne la notion de « bon état des eaux ». J'avais attiré votre attention lors de la première lecture sur le fait qu'il s'agissait d'un concept mal défini. Je voudrais, là encore, saluer le travail qui a été réalisé. Vos services, madame la ministre, avec l'expertise des agences de l'eau, ont donné un contenu technique à cette notion juridique. Nous en sommes satisfaits.

Vous avez fait prévaloir une approche pragmatique qui tient compte de la réalité des activités humaines au niveau local, et vous avez eu raison. Par ailleurs, comme cela a été démontré au cours du colloque que le Cercle français de l'eau a organisé sur la comparaison des situations au niveau européen, la situation française n'est pas exagérément dégradée par rapport à celle d'autres pays européens. Il faut donc arrêter de se mortifier inutilement.

Cela étant, je voudrais rappeler que les deux combats pour la qualité et la quantité de l'eau non seulement ne s'opposent pas mais sont indissociables. La gestion de la quantité impose à l'ensemble des usagers un comportement économe pour une utilisation rationnelle et intelligente de l'eau. Un certain nombre d'acteurs se sont déjà engagés dans cette voie. Les industriels ont ainsi réalisé un gros effort qui mérite d'être salué. Peut-être l'augmentation du prix a-t-elle été un encouragement à la vertu, ...

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