Vous l’avez compris, les orateurs précédents l’ont souligné, nous nous sommes efforcés en toute conscience d’enrichir le dispositif, qui n’a pourtant pas sa place dans ce texte.
Le groupe socialiste et les autres groupes de gauche ont fait un certain nombre de suggestions. Nous avons déposé des amendements à titre individuel ou au nom du groupe et tenté de faire adopter certaines mesures.
J’ai pour ma part fait constater qu’il y avait désormais moins de médecins du travail et moins d’inspecteurs pour vérifier les conditions de travail et l’ergonomie dans les entreprises. J’ai également interpellé sur les questions de prévention, sur les risques psychosociaux et l’amélioration continue de la qualité de vie au sein de l’entreprise.
Vous avez fait comme si nous n’avions rien proposé. Pourtant, il n’y avait rien d’incohérent de notre part à vouloir enrichir le texte, même si nous étions contre. Bien au contraire !
Et parce que nous aimons les travailleurs, parce que nous voulons impliquer les partenaires sociaux, parce que la population nous regarde, parce qu’il y a beaucoup de personnes en souffrance dans les entreprises, nous avons tenté de trouver les meilleures solutions possible.
Pour toutes ces raisons, je voterai contre cet article, comme l’ensemble du groupe socialiste. Ce que vous proposez à ceux qui nous regardent, à tous les travailleurs, particulièrement les femmes, est dramatique.
Depuis le mois de janvier, j’ai interpellé à plusieurs reprises M. le ministre lors des questions au Gouvernement, en particulier sur les problèmes des femmes, qui vont encore payer un lourd tribut à cette réforme.
Enfin, monsieur le ministre, je trouve insultant pour le Parlement de voir que certains de vos collaborateurs passent leur temps à rigoler au banc du Gouvernement.