Est-il paradoxal de déposer des amendements visant à supprimer l’index seniors puis à discuter de ce dispositif ? Absolument pas, je tiens à le redire.
Si nous avons demandé la suppression de cet index, c’est parce qu’il s’agit d’un cavalier social, qui risque d’ailleurs fort d’être supprimé. Cet index n’est qu’un alibi, son inscription dans le texte est prématurée.
De nombreux amendements que nous avons défendus émanent des organisations syndicales. Cela montre bien que ces organisations sont en train de discuter de cet index dans un cadre plus large. D’autres émanent de notre groupe. Nous les avons déposés parce que vous avez maintenu ce dispositif. Notre discussion n’est pas inutile en ce qu’elle préfigure celle que nous aurons lorsque nous examinerons un autre texte dans lequel cet index aura toute sa place. Nous avons travaillé de façon sérieuse et simplement pris de l’avance.
Certes, les syndicats voulaient que l’on discute de l’annexe 2, puisqu’elle est maintenue, mais quand je vois le sort que vous avez réservé à tous les amendements issus de toutes les organisations syndicales de salariés, je doute de votre sincérité !