Il est vrai que le premier amendement a pour conséquence d’augmenter un peu les prélèvements obligatoires, mais j’ai cru comprendre que nous avions encore quelques déficits à résorber… Trouver des recettes supplémentaires serait donc utile pour rétablir l’équilibre de l’ensemble de nos comptes publics. Vous ne pourrez que partager ce point de vue, monsieur le ministre !
Mon second amendement ne met pas fin au système par répartition, auquel nous sommes tous attachés, puisque ne sont concernées que les cotisations relatives à l’assurance maladie ; les autres cotisations, en particulier celles qui sont relatives au système de retraite, perdurent.
J’ai souvent entendu dire ici que les questions financières occupaient beaucoup trop notre société. Ce n’est pas tout de le dire ! Puisque c’est un problème, essayons de supprimer la fiscalité sur le travail pour l’orienter plutôt vers l’ensemble des mouvements financiers. Nos concitoyens y trouveraient leur compte, parce que leur rémunération nette, donc leur pouvoir d’achat, seraient nettement améliorés ; par les temps qui courent, c’est appréciable !
Par ailleurs, les mouvements spéculatifs participeront ainsi beaucoup plus au financement de la protection sociale.
Le débat mérite d’avoir lieu. C’est pourquoi j’ai souhaité qu’il soit mis sur la table dès aujourd’hui.
Je maintiens mes deux amendements.