J’en prends bonne note, mais je trouve que c’est bizarre, dans la mesure où vous êtes à la recherche d’une dizaine de milliards d’euros.
Au-delà de la question des titres gratuits, j’observe que, chaque fois que l’on propose de fiscaliser plus durement les actions, on nous rétorque qu’il faut faire attention aux petits portefeuilles, aux salariés, qui, eux aussi, en détiennent. C’est souvent l’argument que l’on nous oppose, et c’est justement celui que vous venez d’exposer.
C’est vrai que les entreprises du secteur de l’industrie distribuent beaucoup d’actions. Mais bon, prenons l’entreprise Engie, qui détient le record des dividendes versés, savez-vous quelle est la part détenue par les salariés ? Moins de 5 % ! Le fonds de pension BlackRock en possède, à lui seul, nettement plus…
Citons maintenant l’exemple de TotalEnergies, encore une société sous le feu des projecteurs : 3, 57 % seulement des actions de ce groupe sont détenues par ses salariés !
En réalité, ce dont vous parlez, monsieur le ministre, c’est epsilon !
De notre côté, ce que nous revendiquons, c’est un meilleur salaire pour les salariés plutôt que des actions, un portefeuille de titres, des primes, ou je ne sais quoi !